vendredi 16 avril 2010

CA ME FOUT LES B....

Je gamberge depuis pas mal de temps à cet article, alors je me lance. Ce sera peut être un peu en fouillis, mais la beauté n'est elle pas dans le désordre, l'anarchie?
Tout évènement politique, économique... m'irrite ces temps-ci au plus haut point.
Je n'arrive pas à comprendre les gens qui baissent la tête, critiquent les grévistes, acceptent la politique basée sur les préceptes de l'École de Chicago que tente d'appliquer Nicolas Sarkozy et ses sbires.
Cet ultra libéralisme, que l'on peut aussi qualifier de néoconservatisme, a été appliqué dans les années 70 dans le Chili de Pinochet, l'Argentine des Généraux, le Brésil, l'Indonésie. Et mener cette politique là dans ces pays ou dans tout autre n'a pu se faire que sous la torture, la dictature....
Cette politique est un danger pour l'humanité, le libre marché mondial non régulé ne peut conduire qu'à l'asservissement des peuples, à la domination du plus fort sur le plus faible, la loi de la jungle.
Je le dis donc haut et fort, Milton Friedman est le plus grand criminel contre l'humanité au même titre qu'Hitler, et si j'étais américain j'irai pisser sur sa tombe! Mieux aujourd'hui je vous invite au lynchage d'Alain Minc, cerveau débile imprégné de cette logique économique.
Seuls Margareth Thatcher après la guerre des Malouines a pu mettre en œuvre cette politique désastreuse qui a conduit à la quasi disparition des syndicats britanniques ainsi qu'à une hausse ignoble des loyers; ou George W Bush après les attentats du 11 septembre, qui a "privatisé" sa guerre en Irak, conduit des milliers de foyers à la ruine avec leurs crédits immobiliers à taux variables et j'en passe.
On s'aperçoit donc qu'il n'y a que 2 solutions pour mettre en œuvre cette dangereuse idéologie économique: un régime de dictature de la terreur, ou une crise qui fasse accepter à peu près n'importe quoi à un régime dit démocratique.
Ces gens-là sont responsables de la crise mondiale, se font renflouer par les fonds publics alors qu'ils refusent toute ingérence de l'Etat, toute intervention dans leurs petites affaires, voudraient privatiser la santé, l'éducation, le vivant.
Cette logique économique a mené les Etats à ne plus être maître de leurs destin. Les vrais décideurs d'aujourd'hui sont les méga entreprises virtuelles, milliardaires d'argent virtuel à la solde de leurs méga-actionnaires toujours plus gourmands au détriment du monde ouvrier, donc de nous, de vous.

Là par exemple où l'on peut faire un rapprochement entre la méthode Thatcher et Sarkozy, c'est dans la manière de gérer les conflits sociaux.
Autant la Dame de Fer a méprisé la grève des mineurs qui dura 2 ans, autant Sarkozy quel que soit le nombre de gens qui défilent dans les rues, défendent de justes causes, lui donnent des leçons dans les urnes; autant il les ignore, les méprise, reste sourd à leurs interpellations.
"Casse toi pov' con" on devrait pouvoir le lui dire à longueur de journées.

Je me souviens de mes premières manifs en 95 contre la réforme de la loi Falloux voulu par Bayrou, ministre de l'Education d'Alain Juppé. Nous mettions du monde dans les rues et à force nous étions entendus.
Avec Sarkcher c'est pas la peine.
J'habite une ville de 10 000 habitants, le 23 mars nous étions 1 300 dans la rue (chiffre des RG). Du monde un peu partout en France, Nicolas nous expliqua qu'il fallait continuer "les réformes".
Mais ses réformes on en veut pas!!! Elles nous conduisent à la ruine, à la déstructuration de notre société, à la loi de la jungle où les gros patrons ou actionnaires continueront à s'empiffrer sur le dos du peuple.
Un point positif malgré tout. Le 23 mars cela m'a fait plaisir de voir des jeunes dans les cortèges.
Pour étayer mes propos ou vous faire votre propre idée, je vous invite à lire:
-La stratégie du choc de Naomi Klein
-L'empire de la Honte de Jean Ziegler
-Les nouveaux maîtres du monde de Jean Ziegler encore
-La crise globale de Jean Michel Quatrepoint
-OMC,AGCS vers la privatisation de la société de Louis Weber
-Quand le capitalisme perd la tête de Joseph Stiglitz
-Le petit démagogue de Jean Luc Porquet

lundi 12 avril 2010

VENI,VIDI,VINCI?

Il y a longtemps que je réfléchis à cet article. Dois-je l'écrire ou pas?
Finalement je m'en fous et oui il faut que je mette en lettres ce qui me trotte dans la tête.
I l y a maintenant un mois j'ai été condamné "par défaut" de corruption de mineur à diffusion d'images.
Certes oui j'ai échangé des images avec Etienne (ça y est j'ose dire son nom), mais je ne l'ai pas échangées avec un pur agneau bien protégé par sa mère. Donc oui je suis condamné. Et je l'accepte.
Mais je tiens à le dire, à l'affirmer, à le revendiquer; je n'ai pas "aimé" Etienne parce qu'il avait 15 ans; mais parce qu'il était lui, avec ses problèmes, mais aussi avec son âme, ses chagrins, ses amours, ses envies, ses doutes, ses questions.
Etienne aurait eu 20. 25. ou 30 ans je l'aurais aimé de la même manière, avec la même sincérité. J'aimais Etienne pour Etienne. Ce jeune homme homme d'1m80 à l'époque qui me dépassait d'une bonne tête avait touché mon âme, plus que ma bite. J'ai toujours réfléchi avec mon cœur plus qu'avec l'ustensile situé plus bas.
Le temps a passé, surement qu'il me hait à l'heure où j'écris ces lignes. Mais je n'ai jamais eu de pensées malsaines, tordues, ou autres envers lui.
Il était fut un temps, le baume de mon cœur,  la raison de continuer à vivre, et aujourd'hui encore, si je respire il en est quelque part un des moteurs.
Non Etienne ne me hait pas, essaie de saisir ce qui a fait que cette histoire a été possible. Mon livre va bientôt sortir, il explique tout ça. Je ferais en sorte que ta famille soit destinataire d'un exemplaire. Que cet ouvrage vous permette de saisir ce que vous avez refusé de voir il y a quelques années ou lors du procès. Il contient l'histoire la vraie de cette triste affaire, les mails , les textos, les moments intimes échangés; tout est dedans.
Ah j'écris en ce moment la version "romancée? " de cette histoire, j'ai quelques contacts déjà avec le cinéma.
Faut que je le fasse sinon où trouverais-je l'argent que je suis censé te devoir?